Récipiendaires de bourse de déplacement 2020

Février 2020

La Corporation a octroyé trois bourses de déplacement en 2020 :

Charles J. Guibla, Université Laval, pour son projet qui porte sur les prières pentecôtistes au Burkina Faso.

Doctorant en théologie à la Faculté de théologie et des sciences religieuses de l’Université Laval, Charles Joseph Guibla est burkinabé d’origine. Il est titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Ouagadougou (2005), d’une licence en théologie de la Faculté de théologie de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso (2009), d’un diplôme de Conseiller des affaires étrangères de l’École nationale d’administration et de magistrature de Ouagadougou (2011) et d’une maîtrise en administration publique de Saint-Cloud State University (2018). Inscrit à la maîtrise en théologie à l’Université Laval en septembre 2018, il a bénéficié d’un passage direct au doctorat en janvier 2019. Il a servi au sein du Ministère des Affaires Étrangères du Burkina Faso en qualité de secrétaire des affaires étrangères (2004-2009) et de conseiller des affaires étrangères (2011 2016). Il est aussi pasteur au sein de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso depuis 2009.


Durga Kale, Université de Calgary, pour son projet qui porte sur le paysage déifié de Konkan en Inde.

Durga Kale est candidate au doctorat à l’Université de Calgary, spécialisé dans l’étude des religions orientales. Initialement formée en archéologie, elle aborde le sujet du paysage sacré en Asie du Sud en y posant un regard interdisciplinaire. Mme Kale espère améliorer la compréhension des espaces multireligieux le long de la côte ouest de l’Inde grâce à sa thèse. Son étude se concentre sur la littérature religieuse hindoue connue sous le nom de « Puranas », qui considère la géographie comme sacro-sainte. Elle est co organisatrice d’un groupe de travail à Calgary qui combine l’étude de la littérature et la culture matérielle. Lorsqu’elle n’étudie pas le paysage sacré, Mme Kale partage son temps entre la lecture et la peinture. Elle ajoute souvent des croquis et des illustrations à ses notes de terrain et essaie de capturer le processus d’étude de la religion sur le terrain. Mme Kale plaide pour une application des études religieuses dans un large éventail de domaines d’étude.


Dieudonné Kibungu, Université de Montréal, pour son projet qui porte sur le viol des femmes comme tactique de guerre en République Démocratique du Congo.

Doctorant en théologie à l’Institut d’études religieuses (IÉR) de l’Université de Montréal, titulaire d’une maîtrise en théologie et sciences religieuses de l’Université catholique de Louvain et d’un diplôme spécialisé en catéchèse et pastorale de l’Institut international Lumen Vitae/Belgique, les recherches doctorales de Dieudonné Kibungu portent sur les viols des femmes comme arme de guerre en République démocratique du Congo. L’objectif principal qu’il poursuit consiste à analyser le caractère paradoxal de l’impact des religions dans la lutte contre ces viols en contexte socioculturel congolais. M. Kibungu est auteur de Le tournant féminin et féministe de la théologie africaine postcoloniale. Cas des femmes violées en RD Congo, L’Harmattan, Paris, 2017, et membre actif du Groupe de théologies africaines et afrodescendantes (GTAS) à l’IÉR.